Je marche--- (suite)
M©Dĕm.
(Murielle Compère-DEMarcy)
Je marche---
poème chanté/compté à voix haute
Le livre s’ouvre sur le pupitre
du jour. Où l’amour palpite.
Cette grisaille /
comme une cotte de mailles resserrée
sur la cage prête à étouffer /
Force les ouvrants de l’âtre /
à libérer / thoracique
Ouvre les dormants
de l’astre du jour
sous le dernier pesant
Vestiges de sarments d’or & d’étoiles
des premiers feux de paupières
Ouvre le xylophone
du soleil
aux vibraphones soufflés des flammes
L’air rentre dedans
à pleins poumons nettoyés des cendres
de tristesses
Phénix ressuscités à chaque spectacle
d’ascensions fortes –qui sombrent
Chute ascendante
Les portes de l’insert
Achèvera le sommeil des braises
∞
Je marche pour tuer les pensées
& me jeter dans celles
qui fleurissent le rebord des fenêtres
Ne mettez pas la charrue de mon espoir
avant mes bras / Ne comptez pas sur moi
en démarchant les bruits de ma mémoire
Ne pas voir le monde de sa fenêtre /
Revoir le monde à sa fenêtre
∞
Je marche dans l’opacité du jour
où la mémoire se délite
pour faire face
Face au quotidien qui se délite
Nous délite / me délite
Effrite / attaque
la falaise
La falaise effritée /
falaise effritée du Dire
Déliquescences /
Déliquescences où l’âtre se livre
délivre le mauve
& face à soi
se délivre
de l’arc-en-ciel en sommeil
sous les rêves fauves
M©Dĕm.
(Murielle Compère-DEMarcy)
Je marche---
poème chanté/compté à voix haute
Le livre s’ouvre sur le pupitre
du jour. Où l’amour palpite.
Cette grisaille /
comme une cotte de mailles resserrée
sur la cage prête à étouffer /
Force les ouvrants de l’âtre /
à libérer / thoracique
Ouvre les dormants
de l’astre du jour
sous le dernier pesant
Vestiges de sarments d’or & d’étoiles
des premiers feux de paupières
Ouvre le xylophone
du soleil
aux vibraphones soufflés des flammes
L’air rentre dedans
à pleins poumons nettoyés des cendres
de tristesses
Phénix ressuscités à chaque spectacle
d’ascensions fortes –qui sombrent
Chute ascendante
Les portes de l’insert
Achèvera le sommeil des braises
∞
Je marche pour tuer les pensées
& me jeter dans celles
qui fleurissent le rebord des fenêtres
Ne mettez pas la charrue de mon espoir
avant mes bras / Ne comptez pas sur moi
en démarchant les bruits de ma mémoire
Ne pas voir le monde de sa fenêtre /
Revoir le monde à sa fenêtre
∞
Je marche dans l’opacité du jour
où la mémoire se délite
pour faire face
Face au quotidien qui se délite
Nous délite / me délite
Effrite / attaque
la falaise
La falaise effritée /
falaise effritée du Dire
Déliquescences /
Déliquescences où l’âtre se livre
délivre le mauve
& face à soi
se délivre
de l’arc-en-ciel en sommeil
sous les rêves fauves
M©Dĕm.
(Murielle Compère-DEMarcy)