Journal poétique
JOURNAL POETIQUE : Feuilles de route "Sur le feu de chaque jour" (Octavio PAZ) la poésie au quotidien par M©Dĕm.
16 octobre 2014
Doigts martelés de l'aube
sur un restant de nuit /
Tout un corps d'oiseau s'effondre
Une caresse feutrée
sur ses lèvres de cendre
Tout un jeu de cartes / s'écroule
Les yeux du réveil broient du rouge
sur l'écran tactile / déréglé
Le noir se noie / dans mon café-crème
M©Dĕm.
(Mur (Murielle Compère-DEMarcy)
02 Octobre 2014
Relié au sens de Sa disparition /
par Son absence
qui n'aurait pas dû naître
Relié au non-sens sous cette neige
où l'avion s'est brûlé en plein ciel
s'est perdu au lieu de se poser /
comme d'un revers de main balayé /
insensé
Sur le hublot s'écrase
la neige / cœurs de cristal
chavirés / Chant assourdi
de ta peine saupoudrée
de sucre-glace
L'amour
appareille
un mauvais train d'atterrissage
Tu n'y penses plus une fois au sol
Des nodules de nuages enfouis
sous les cavités les décombres de tes images
explosent
Ton réveil
crève l'abcès / Sur mon corps
ton corps
s'écrase
sur un rêve /
cautérisant
M©Dĕm.
(Murie(Murielle Compère-DEMarcy)
Me passent les fous / la camisole
sur ma pensée approximative /
Mon chien caloporteur
m'injecte droit dans les yeux /
une force inoffensive
Callosités du réel
frottées contre mes nerfs d'acier /
fondent dans la fournaise
de l'imbécilité thermique
fondent entre mes doigts de beurre
Noir /
Noir
Pain Brut /Brutalité /Abrupte réalité
un doigt d'honneur
Moi Surmoi EGO particule & poussière
Mentaliste / Rêvaliste
à l'honneur
Tourne /retourne
la page
Page des réalités
-la leur / leur c-- / sous la lune alitée-
Un pendu sur ma page / Jouer à la corde
autour du joug / coupé // net
Me passent les fous
la géométrie sans espace*
sur le corps qui me reste /
de glace
M©Dĕm.
Je fais de la résistance
mais j'ai la tête ailleurs
mais j'ai la tête Ailleurs
Ma tête-à
-poèmes repousse
comme l'Hydre de Lerne
rien à faire /
Y a Rien à
faire
9 fois comme les Neuf
Muses mais un 9
démultiplié
dès qu'on s'aMUSE à la couper /
ma tête-à-poèmes
Faut dire
que j'ai la tête ailleurs / qui retourne
qui repousse
à Lerne
comme une hydra dans l'eau douce
des cnidaires / /
le cerveau en bouche-anus
dans la tension des /
tentacules éLUCIdiFERes
J'ai
la tête ailleurs / qui repousse
les autres & leurs stratagèmes
Ma tête-à-poèmes / à plat-
ie sous les poings des problèmes
droite rétablie / "Tiens-toi
bien" / à la verticale
du réveil
Je fais de la résistance
mais j'ai la tête ailleurs
à l'Envers
sur le verso de leurs stratèges
show-room en couleur
sans images télévisuelles
dans le processus très personnel
de mon cerveau-phosphore html
Et l'Hydre revient / derechef &
derechef / de plus en plus rebelle
si belle sans le chef / sur tout sans chef
M©Dĕm.
09/09/2014
Dans les artères de la nuit coule
le sang des drames du silence
& mon sang coule
dans ces rus sous l'épiderme
des ruelles
jusqu'à l'absence du poème où
mon cerveau phosphore & source
Roule /
délesté du bruit grégaire /
des foules-
matadors
Défait de ces caillots de tourbière
où la lumière / explose
obstruée par un soleil sali
par tant de haines
/ guerrières
M©Dĕm.
08/09/2014
Entre deux rangs deux convois
plusieurs fournées d'élèves-touristes
d'adultes tout-risque
Passe la documentaliste
égarée
Je l'écoute effaré nous dire
Nous n'avons plus de manuels
d'espagnol Nous n'avons plus
de manuels d'espagnol
Je n'aurai donc pas de carte pour rêver
les Montes Ibéricos
ceux qui m'échappent
des cours sans fenêtres / où je m'ennuie
Cordillera Cantabrica / Madrid
Sierra de Guadarrama
Sierra Nevada
Barcelona / Valencia
Málaga / Entre deux convois
d'adultes mal assurés
tout-risque / d'élèves-touristes
Je passe
sans livre
La documentaliste sort des mots
elle aussi
en tournant / sans livre
des images passent
Relieve de Espana /
Relieve de America Latina
M©Dĕm.
(Murielle Compère-DEMarcy)
04 septembre 2014
Vol des hirondelles / Sur
le Départ
le transat de l'Atlantique
s'affaisse / lâche
sa prise
au Soleil dénudé
de Septembre
raflant la mise / aux corps de l'hiver
Envol effarant du pic-
vert / l'épeiche lui
raye
de son ombre ta face
blême / rire jaune où passe le noir
des Effarés /
où t'égare ce monde
Où s'enterre / où s'enfourne
ce monde aux doigts crispés
sur des lignes non affranchies
encore
du décor
imparti au désert
des ailes sans Aire
Le monde
respire
ses chants malades /
désherbés
par la ---délivrance
Le soleil darde / dénudé
où ce qui fait mal
pèle encor la peau / où si peu de chair
pour amortir les coups / immortels
Le soleil darde / rallumé
raflant la mise
aux derniers corps de l'été
MCDem.
26 août 2014
Matin mal de gorge
Cabinet médical antichambre anesthésiée
par le décor la salle d'attente palpe le pouls
de météores / Grands Corps Malades /
quelques étoiles / filantes encore
les emportent / Lit d'étoiles / je rêve
d'un lit d'astres alités sur mes ombres mortes
Repos / Répit
Le bruit
racle l'espace
l'air thoracique renâcle
à prendre corps
Matin mal de gorge
Une parole une parole
que l'on vienne m'apporter
une parole un mot qui délie
les valves d'une Ville-Météore
le palais glacé / de ma voix / l'amphore
de mes problèmes / posés doucement sur mon corps
Les patients patientent
Plaintes du décor
Mais le Médecin est mort
Pas de remplaçant encore
Grande Médecine / Grand Corps Malade
Urgences
bouchées / Déchets trop
de déchets / Jetés
Il y a pléthore d'hommes
Il y a pléthore d'hommes
Evacuer /
Faudrait recycler
jusqu'à la moelle décortiquer /
les morts
24 août 2014
Coupure d’électricité M©Dem.
Break Night and Day
Coupure d’électricité
un fusible a sauté dans la nuit de ma tête
/ de ma tête-à-poèmes
2 heures après minuit ce n’est rien
le train-tram-rail des rêves
qui roule / Le Directeur du Réseau
Central déféré / dans ma tête qui roule
Sous les verrous / à des éclisses
mal resserrées / des kilomètres
des kilomètres de voies se serrent
des parallèles se joignent
à la barre la voix des ouvriers sans voie
déraille / Sang / Convois de sang
La Grande Société se serre les fers /
Le Directeur la ceinture /
qui prend ses sbires à témoin
mais il y a maldonne
Tu prends ton bonheur
en première classe / billet à l’œil
tandis
que dure l’Affaire / N’ont pas le temps
de contrôler n’auront pas le temps de tout contrôler / trop dur à faire
La faute à personne
La faute à personne
Voie extérieure Extérieur-Nuit
l’herbe mange le rail
le ram-tram-rail de la lumière
tandis
que tu marches / tu marches
jusqu’à l’emblème une trace d’un peu d’humanité
Dans le ciel l’angle obtus d’un fuselage sonne l’angélus / sept heures dix-neuf-heures /
sur le cadran l’ombre change d’heure / autrement / la même toujours la même
La quête des prières gagne mains sonnantes
la paume des nuages
une ville un clocher la voix des gallinacés à partager l’heure /
pas de corde à balancer plus le temps /
pas de balancier temps électronique programmé / la ville affairée
tandis
que tu marches / tu marches
podomètre thermo-luminescent
collé à tes pas luisants /
ascension / performance
Vers / Chute assurée
mais c’est la faute à personne
mais c’est la faute à personne
Fitness du vers en pleine & belle forme
mais coupure d’électricité un fusible a sauté
dans le boîtier miné de ta tête-à-poèmes
un poème et / un poème/ et un poème
On inspecte la pyramide la pyramide des responsabilités Le Directeur avec /
Le Directeur dirigeant leurs chemins vers la mer avant la Centrale thermo-lactique
de nos rêves
mais c’est la faute à personne
mais c’est la faute à personne
ou à celui d’en-d’ssous
juste en-dessous
tout en dessous
à descendre
en douceurs
toi tu marches / tu marches jusqu’à
la Galerie Nationale
la galerie nationale près de la cathédrale
des anges presque debout font l’ange et
regardent se compter l’heure /
sempiternelle / sempiternelle
Le conférencier enfile la flûte la flûte des visites dans la trame tendue retendue des regards parfois des reflets brillent
Rentrer dans la galerie d’art
Intemporelle / intemporelle
en-dedans / tout-en-dedans
des choses à convoiter / en douleurs
des convois d’or
Des tissus t’enveloppent t’imprègnent / t’impriment jusqu’au sang
des recoins de lune interlope
jettent l’extase obscure
sur la toile
Sur la toile
une étincelle parfois / une attention s’allume
denrée rare 3 mètres sur 3 mètres 8 ans de travail 3 de recommencés / les lissiers
tissent la patience
dans l’espoir-Pénélope tu pédales
tu pédales de bonheur retrouvé
c’est le métier qui rentre
au-dedans sur le fil fil de laine dans cette trame de soie / des draps de satin
la lumière vibre / sculpte la toile
étoiles de l’art dans les regards
loin loin loin /
âme-tram-rails / des trains qui passent
parce qu’ils passent eux / au loin /
broutés par le regard euh… / bovin
On prend du plaisir Le Directeur de la Grande Centrifugeuse des Rêves –destination mangues / ananas / palétuviers
s’est pendu
mais on se serrait la ceinture
c’est la faute à personne
surtout la faute à personne
Le Directeur s’est pendu / attention
Patrimoine à vendre / Art à vendre / Artistes soldés en solde de tout cœur
Send u$ your heart !
A vot’ bon cœur, m’ssieurs dames !
Bien National / 350 euros/picture
pour la peine de ton rêve
ton rêve précaire –pas cher, pas cher-
Pour une tapisserie, faudra bien voir
temporiser art contemporanisé
-On préparera Sciences Po’
Tout se perd & tout est à vendre
Maman est morte &
je ne sais pour quoi
Il faut éliminer l’armoire /
l’armoire-à -glace qui déforme
sa pauvre image / sa pauvre image
C’est lui le responsable
C’est lui le responsable
Maman est morte &
je ne sais plus quand
mais faut récupérer récupérer le mobilier
surtout le mobilier Noter Récup’ Mobil-mother Fouiller emporter / vite emporter
Pendant la coupure / la coupure d’électricité
Sous couvert de ta tête coupure
d’électricité tournesols à l’envers
Break Heart Ange perdu dans ton sommeil
se ronge les ongles –ce sont les nerfs
ce sont les nerfs / tendus sous la peau
C’est la faute à la coupure
la coupure d’électricité du réseau / des nerfs
C’est la faute à la mort de Maman
Faudrait dormir
Pas dans le poème de la nuit
les caténaires sont tombés / foudroyés
les lignes ont les basses tensions
et les éclisses assassinent
Il est six heures ici / midi à New York
Minuit dans le lit des Sex-appeal
Orphée frustré déraisonne
rêve Narcisse plutôt qu’Eurydice
Scoop-de-mytho’ au cœur de l’Info’/ qui sonne l’angélus éteint pourtant qui résonne
deux fois par jour / pas humain
mais c’est la faute à personne
c’est la faute à Personne
Orphée frustré cogne
aux portes éventrées
des Ego-systèmes / nos EGOs -Système
de Beaux Gosses pas beaux
mais il n’y a personne
mais IL N’Y A PERSONNE
M©Dĕm. Sur l’auteure : M.Compère-Demarcy signe depuis peu du monogramme MCDem. Publication dans des revues numériques & papier. Chroniques, éditos, articles critiques sur la littérature en général, la poésie de préférence, romans et nouvelles littéraires suivant l’humeur des saisons. Accro’ à la poésie depuis qu’elle est tombée dedans.
29 juillet 2014
Encore un autre matin
s’éveille /
Accroche
follement aux duvets des brindilles
du sommeil /
les premières notes de soleil
D’avoir tiré à soi la couette
des nuages
pour en border le ciel de son lit /
Approfondit
la bande transcendantale
à l’horizon
-Dehors il fait pur
comme la nuit tombe
droite au sol sa fraîcheur
sur la terre endormie-
Printemps de Picardie
Déjà la linotte s’inspire
du rouge
des fruits d’amour
à venir /
Point d’orgue des trilles
d’un autre réveil
Sur les assises du ciel
une parodie du merle
mime
les premières notes printanières
Printemps de Picardie
M©Dĕm.
26 juillet 2014
Le sable
dans les sentes de la laisse /
de quelle écume rêve-
-t-il
Jusqu’à quels esquif de dune
élague-
t-il
les oyats les algues blondes brunes /
la chevelure
des Fées de Brume
Quel écrin de silice
pour quels joyaux des plages
brasse-t-il
les vagues /
Pour des départs
qui rêvent
d’îles
Du pinceau d’algues
aux bâtons de pluie
il trace / efface / ramasse
les signes
La crypte calligraphe /
Signalétique /
de quelles fables
M©Dĕm.
(Murielle Compère-DEMarcy)
19 juillet 2014
Je marche pour forger les armes de ma solitude
/ exilée des habitudes
Nageoires repliées
de "combattant" /
Betta splendens
ployé
dans les eaux chaudes /
autochtones
Je marche pour forger
les traces de mon chemin
affûtées sur les pierres au coeur
du soleil /
pour que renaisse chaque matin
La pluie ravine un Juillet
trop mûr
sur le champ des moissons /
incertain
Quitté le zooplancton des plaisirs ordinaires /
Juillet revient à sa mission plus légère
La diffusion
d'un soleil d'été
en vacance de pluies exogènes
Fleurs-poissons en nageoires
de corolles / En corolles de nageoires /
repliées
Betta splendens déployés
Exotiques "combattants"
dans les eaux chaudes indigènes /
autochtones
MCDEm.
10 juillet 2014 Ses moustaches ouvrent une arche féline / dans la senteur des roses Griffes d'églantine Un feulement dans les épines déchire le buisson rose ardent / de l'aube Trappe dans le ciel / Chatière magnétique / le soleil s'échappe Sur le fil de ses moustaches dans la souplesse du jour / l'astre roule ses nuages rouges/ gris-souris Je gueule / je crache & feule dans la nuit mon CRI de chat SAUVAGE MCDem.
8 juillet 2014 ~~Ses moustaches ouvrent une arche féline / dans la senteur des roses Griffes d'églantine Un feulement dans les épines déchire le buisson rose ardent / de l'aube Trappe dans le ciel / Chatière magnétique / le soleil s'échappe Sur le fil de ses moustaches dans la souplesse du jour / l'astre roule ses nuages rouges/ gris-souris Je gueule / je crache & feule dans la nuit mon CRI de chat SAUVAGE MCDem.
7 juillet 2014 Pluie / Cache des soleils d'obsolescences Eclairs d'eau sur la vitre de nos siestes / vers la pente ascendante du réveil / Descendent le long des corridors bleus courus de bruits d'eau courante / Gouttes de décibels Avant peut-être l'éveil des farfadets MCDem.
1er juillet 2014 Garder la lune dans les zones bleues de l'autre côté du corps effacé des étoiles Pour que revienne Gardienne, l'Aube / Rideau levé dans l'ombre des orchidées mauves & des roses trémières MCDem.
27 juin 2014 Le ciel ce matin travaille au gros pinceau ses blancs en touches minimalistes de bistre / sur toile de fond bleu pâle MCDem.
16 juin 2014 Chardonneret picorant sur le tournesol de ma tête à poèmes / A l'envers Ou / à contre-soleil mais jamais / à contre-poèmes MCDem.
15 juin 2014 Ce cri dans le ciel - celui du charognard ou de l'oiseau de proie ? Retentissement dans la force défensive / pareillement En-dessous sur son bain de soleil L'homme regarde la bête / là-haut / Allongé de tout son être sur la terre Sa force tranquille Dans la marge du bruit Je paresse / pareil à l'oiseau ébloui MCDem.
7 juillet 2014 Pluie / Cache des soleils d'obsolescences Eclairs d'eau sur la vitre de nos siestes / vers la pente ascendante du réveil / Descendent le long des corridors bleus courus de bruits d'eau courante / Gouttes de décibels Avant peut-être l'éveil des farfadets MCDem.
1er juillet 2014 Garder la lune dans les zones bleues de l'autre côté du corps effacé des étoiles Pour que revienne Gardienne, l'Aube / Rideau levé dans l'ombre des orchidées mauves & des roses trémières MCDem. 27 juin 2014 Le ciel ce matin travaille au gros pinceau ses blancs en touches minimalistes de bistre / sur toile de fond bleu pâle MCDem. 16 juin 2014 Chardonneret picorant sur le tournesol de ma tête à poèmes / A l'envers Ou / à contre-soleil mais jamais / à contre-poèmes MCDem. 15 juin 2014 Ce cri dans le ciel - celui du charognard ou de l'oiseau de proie ? Retentissement dans la force défensive / pareillement En-dessous sur son bain de soleil L'homme regarde la bête / là-haut / Allongé de tout son être sur la terre Sa force tranquille Dans la marge du bruit Je paresse / pareil à l'oiseau ébloui MCDem.
1er juillet 2014 Garder la lune dans les zones bleues de l'autre côté du corps effacé des étoiles Pour que revienne Gardienne, l'Aube / Rideau levé dans l'ombre des orchidées mauves & des roses trémières MCDem.
27 juin 2014 Le ciel ce matin travaille au gros pinceau ses blancs en touches minimalistes de bistre / sur toile de fond bleu pâle MCDem.
16 juin 2014 Chardonneret picorant sur le tournesol de ma tête à poèmes / A l'envers Ou / à contre-soleil mais jamais / à contre-poèmes MCDem.
15 juin 2014 Ce cri dans le ciel - celui du charognard ou de l'oiseau de proie ? Retentissement dans la force défensive / pareillement En-dessous sur son bain de soleil L'homme regarde la bête / là-haut / Allongé de tout son être sur la terre Sa force tranquille Dans la marge du bruit Je paresse / pareil à l'oiseau ébloui MCDem.
Dans les artères de la nuit coule
le sang des drames du silence
& mon sang coule
dans ces rus sous l'épiderme
des ruelles
jusqu'à l'absence du poème où
mon cerveau phosphore & source
roule /
délesté du bruit grégaire
des foules
-matadors
défait de ces caillots de l'embarras
où la lumière brûle/
blême
explose
obstruée /
par un soleil sali
par tant de haines
à suivre...
09 / 09 / 2014
Dans les artères de la nuit coule
le sang des drames du silence
& mon sang coule
dans ces rus sous l'épiderme
des ruelles
jusqu'à l'absence du poème où
mon cerveau phosphore & source
Roule /
délesté du bruit grégaire /
des foules-
matadors
défait de ces caillots de l'embarras
où la lumière brûle /
blême
explose
obstruée par un soleil sali
par tant de haines
M©Dĕm.
13 / 09 / 2014
Amour jetable / la nuit
jette encore
son dioxyde
Tu
allumes / Aire de Lisses /
un cigarillo /
de l’index-push
des bouches-anus
de l’asphalte
Ruban brouillé
Sur la piste du jour / déroule
la bure
mouillée
de ton rhume /
de cerveau /
englué dans la brume
Boulevard périphérique
Extérieur-Jour / L’ennui
sectionne à péages
reproduit sur papier-carbone
une version reconstruite
de tes amours / broyés
Autoroute atone /
monotone /
ainsi soit-il / Alone
On entendrait la plume
d’une buse /
balancer /
sur la clôture
ensoleillée
Mon cerveau-réveil compte
l’étendue du règne
des délinéateurs /
Tandis que Tu comptes /
Seule / TES étoiles
dans le mauve tremblé
de ton eye-liner
Amours jetables
mouchoir dressé
sur la table repliée
des appétits blasés /
lassés
asphyxiés /
par tant d’absurdités
Issue
sans voix /
Ce qui reste
Encore /
de la surdité des Hommes
M©Dem.
11/09/2014
Me passent les fous / la camisole
sur ma pensée approximative /
Mon chien caloporteur
m'injecte droit dans les yeux /
une force inoffensive
Callosités du réel
frottées contre mes nerfs d'acier /
fondent dans la fournaise
de l’imbécillité thermique
fondent entre mes doigts de beurre
Noir
particule & poussière
Mentaliste / revaliste
à l'honneur
Tourne / retourne
la page
Noir
Pain Brut / Brutalité / Abrupte réalité
le doigt d'honneur
Moi SurMoi EGO
Repassent les fous / J'enfile les manches du réel
retroussées jusqu'à
rebrousse-poil
M©Dĕm.